mercredi 16 avril 2014

L'Allemagne Et La Carte Bleu

Le gouvernement allemand a adopté cette semaine, en conseil des ministres, un projet de loi visant à faciliter l'installation en Allemagne des personnes qualifiées d'origine étrangère. Il abaisse le seuil de revenus exigé pour obtenir un permis de séjour et introduit en Allemagne la nouvelle « carte bleue européenne ».

Introduction de la nouvelle « carte bleue » européenne

Il s'agit « d'un progrès majeur », a commenté Philipp Rösler, ministre allemand de l'Économie. « Pour la première fois, nous mettons en place une politique d'immigration contrôlée qui, en outre, répond à la grave pénurie de main-d'œuvre qualifiée dont souffre l'économie allemande. [...] La compétition mondiale impose à l'Allemagne d'être un site attractif pour les meilleurs cerveaux et talents ».
Les dispositions touchant aux revenus constituent l'un des éléments essentiels de la réforme. Dorénavant, les étrangers hautement qualifiés pourront obtenir un titre de séjour permanent dès un seuil de 48 000 euros annuels, au lieu de 66 000 euros actuellement. Les diplômés de l'enseignement supérieur pourront, eux, solliciter le nouveau titre de séjour européen, la « carte bleue », dès 44 000 euros. Dans les professions les plus exposées à la pénurie, cette barre sera même abaissée à 33 000 euros. Au bout de deux ans, ils pourront demander un titre de séjour permanent.
Voir l'article original sur le site du CIDAL : L'Allemagne facilite l'immigration des étrangers qualifiés

lundi 14 avril 2014

L’intégration Et L'immigration En Allemagne

L’Allemagne est le pays le plus peuplé de l’Union européenne. Environ 82 millions de personnes y habitent, dont un bon sixième en Allemagne de l’Est, sur le territoire de l’ancienne RDA. Les minorités nationales des Danois, des Frisons, des Sorbes et des Tziganes et Roms d’Allemagne vivent surtout dans le nord et l’est du pays. Chacune de ces minorités a sa culture, sa langue, son histoire et son identité propre.

L’économie allemande dépend d’une main d’œuvre étrangère depuis le boom économique des années 1950. La plupart des « travailleurs immigrés », comme on les appelait alors, sont repartis dans leur pays d’origine en Europe du sud ou du sud-est, mais nombre d’entre eux sont restés en Allemagne pour y vivre et travailler. Les Turcs, arrivés plus tard, sont également restés en grand nombre. L’Allemagne a progressivement évolué d’un pays d’immigration provisoire vers un pays d’immigration permanente et contrôlée. Un deuxième grand groupe d’immigrants est constitué par les rapatriés de souche allemande qui ont vécu pendant de nombreuses générations dans l’ancienne Union soviétique, en Roumanie et en Pologne, et qui reviennent en Allemagne notamment depuis l’effondrement des régimes communistes.

Ces deux flots migratoires ont fait que le nombre de migrants par habitant en Allemagne était dans les années 1980 beaucoup plus élevé que dans des pays d’immigration classiques comme les Etats-Unis, le Canada ou l’Australie. Actuellement, plus de 15 millions de personnes issues de l’immigration vivent en Allemagne. L’Office fédéral des Statistiques classe parmi les personnes issues de l’immigration celles qui ont immigré en Allemagne et celles qui sont nées en Allemagne d’au moins un parent immigré. Parmi elles,  <//span>7 millions sont étrangers, quelque 8 millions ont obtenu la nationalité allemande – soit par naturalisation soit parce qu’elles comptent parmi les 4 millions de rapatriés de souche allemande. Derrière ces derniers, les immigrés turcs représentent le plus gros contingent avec environ 2,5 millions de personnes, puis viennent 1,5 million d’étrangers originaires de l’ex-Yougoslavie. Le nombre de musulmans vivant en Allemagne est estimé à 4 millions.

Les migrants travaillent souvent dans des emplois non qualifiés car l’Allemagne recherchait surtout de la main d’œuvre pour des travaux simples. Des études ont montré que les familles de migrants avaient de la difficulté à progresser sur l’échelle sociale ou à améliorer leur situation économique en Allemagne. Mais l’intégration des immigrés a fait des progrès ces deux dernières décennies : l’acquisition de la nationalité allemande est facilitée, les contacts entre les immigrés et les Allemands se sont intensifiés, l’acceptation de la diversité ethnique et culturelle s’est accrue. La loi sur l’immigration entrée en vigueur en 2005 prend des dispositions tenant compte de tous les aspects de l’immigration.


Le gouvernement fédéral considère l’intégration des personnes issues de l’immigration comme l’une des priorités de son action. L’insertion dans le marché de l’emploi est placée au premier plan, l’apprentissage de la langue et l’éducation étant considérés comme essentiels à l’intégration. Depuis 2006, la chancelière Angela Merkel invite chaque année les représentants de tous les groupes de la société civile concernés par l’intégration, associations d’immigrés comprises, à un sommet. On vérifie régulièrement l’application du résultat le plus important du premier sommet, le Plan national d’intégration (2007). Ce plan décrit des objectifs concrets ainsi que plus de 400 mesures de la part des acteurs politiques, économiques et sociétaux. Ainsi, un réseau de parrains (plus de 5000 à ce jour) soutient les enfants et les adolescents issus de l’immigration pendant leur scolarité et leur formation. La Charte de la diversité réunit plus de 500 entreprises et organismes publics employant plus de 4 millions de personnes qui se sont engagés à offrir plus d’opportunités de formation aux jeunes issus de l’immigration.

mardi 15 janvier 2013


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L'Allemagne

L'Allemagne, qui a l'économie la plus grande de l'Europe, manque de main d'œuvre spécialisée en informatique (IT). L'association allemande d'informatique estime que 25% des postes en informatique sont encore vacants. 





A simple 3D map of Germany. Banque d'images - 9189501

L’Allemagne facilite l’immigration des étrangers qualifiés


Il s'agit « d'un progrès majeur », a commenté Philipp Rösler, ministre allemand de l'Économie. « Pour la première fois, nous mettons en place une politique d'immigration contrôlée qui, en outre, répond à la grave pénurie de main-d'œuvre qualifiée dont souffre l'économie allemande. [...] La compétition mondiale impose à l'Allemagne d'être un site attractif pour les meilleurs cerveaux et talents ».
Les dispositions touchant aux revenus constituent l'un des éléments essentiels de la réforme. Dorénavant, les étrangers hautement qualifiés pourront obtenir un titre de séjour permanent dès un seuil de 48 000 euros annuels, au lieu de 66 000 euros actuellement. Les diplômés de l'enseignement supérieur pourront, eux, solliciter le nouveau titre de séjour européen, la « carte bleue », dès 44 000 euros. Dans les professions les plus exposées à la pénurie, cette barre sera même abaissée à 33 000 euros. Au bout de deux ans, ils pourront demander un titre de séjour permanent.